Histophilus somni, un germe qui foudroie les bovins insidieusement
Perdre une vingtaine de taurillons en l’espace d’un mois sans percevoir de signes avant-coureurs, c’est la mésaventure qu’a connu Eric Royer, naisseur-engraisseur à Fexhe-Slins. La cause ? Histophilus somni, un germe connu depuis des années mais dont l’incidence sur le cheptel peut s’avérer dévastatrice surtout depuis quelques années. Un épisode d’autant plus désastreux qu’il n’a pas été aisé de diagnostiquer le microbe. L’éleveur revient sur cette épizootie.
Seules les bêtes qui ont entre 6 mois et un an sont vulnérables au germe. P-Y L.Pour identifier les produits d’un éventuel taureau vecteur du germe, Eric a placé des boucles de couleur sur les produits concernés. - P-Y L.Eric Royer croise la base de son élevage Blanc-bleu principalement avec du Charolais et un peu de Rouge des prés. - P-Y L.Les veaux sont nourris à la louve. Cette année, quelques uns ont tété leur mère. Mais ils n’ont pas été moins vulnérables au germe par la suite. - P-Y L.
Outre les grandes cultures, Eric Royer est à la tête d’un élevage allaitant important. Amateur des races françaises, il croise principalement du Blanc-bleu avec de la charolaise et un peu de Maine Anjou. Les bêtes culardes sont réparties sur trois sites d’engraissement. Toutefois, tous les lots destinés à l’engrais transitent par le cœur de ferme, premier site d’exploitation....
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Santé animaleLes mammites sont un fléau économique dans nos étables. Qu’elles soient cliniques, subcliniques ou chroniques, les impacts sur le portefeuille sont nombreux. Traitement coûteux, perte de production, réforme précoce… Et lorsque cette maladie prend place dans un élevage, il n’est pas toujours aisé de s’en débarrasser. Depuis quelques années, une solution, pas encore très répandue chez nous, est apparue pour limiter l’apparition de mammites : la vaccination.