Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementSans surprise, le parlement européen a assez largement donné son feu vert, le 24 avril dernier à Strasbourg, aux propositions de simplification de la Pac. On notera que les quelques amendements déposés par les groupes de gauche pour limiter la portée du règlement ou carrément le rejeter ont été largement repoussés.
Le retour de températures plus clémentes permet aux froments de reprendre leur croissance et leur développement. Les variétés précoces semées au mois d’octobre ont déjà atteint le stade « dernière feuille pointante » (BBCH 37). L’application de la dernière fraction d’azote peut donc être envisagée pour ces parcelles.
La Wallonie poursuit la lutte contre le frelon asiatique et dévoile le plan de gestion 2024. Celui-ci s’inscrit dans la continuité du Plan 2023 et poursuit sa déclinaison selon les trois axes d’intervention déjà connus que sont le piégeage des reines fondatrices au printemps, la protection des ruchers et la neutralisation des nids. Pour ce faire, la Région a décidé d’un budget de 400.000 €.
Sur le terrain, deux techniques sont à distinguer : le spot-spraying et l’ultra-spot-spraying. Si toutes deux permettent de réduire le recours aux produits phytosanitaires, elles ne mettent pas en œuvre le même type de matériel.
Pour concilier ce qui semble parfois inconciliable, à savoir protection des cultures et environnement, le « spot-spraying » (ou « pulvérisation localisée ») permet de diminuer drastiquement les quantités utilisées de certains produits phyto tout en conservant une protection optimale des plantes. Pour en parler, nous avons rencontré Samuel Rase, qui a adopté cette technique, et Quentin Limbourg, chercheur au Cra-w, qui témoigne des aspects scientifiques et agronomiques de celle-ci.
En interaction avec 25 dynamiques mobilisant différents acteurs des filières agro-alimentaires, allant des producteurs aux consommateurs en passant par les acteurs de la recherche, du développement et de l’aval des filières (collecte, transformation et distribution), le projet européen DiverImpacts a exploré comment différentes stratégies de diversification des systèmes de cultures permettent d’en accroître la durabilité.
Difficile d’y croire, et pourtant c’est vrai ! La vigne est aujourd’hui cultivée en Belgique… Qu’importe la région, pourvu qu’on ait l’ivresse ! En 2022, selon le Service Public Fédéral, la Belgique comptait 259 vignerons et la bagatelle de 802 hectares de vignobles ! Et ces chiffres ne cessent de croître, tandis que la superficie agricole vivrière rétrécit comme peau de chagrin, grignotée par les énergies renouvelables, les élevages de loisirs, l’urbanisation, les réseaux routiers et ferroviaires, les aéroports, les zonings économiques et industriels, les zones naturelles protégées ou consacrées à des MAEC, etc, etc. Étrange pays confetti, où la terre nourricière est galvaudée…
La période de froid n’a pas été sans impact sur les parcelles dédiées à l’épeautre. En découlent les symptômes observés qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ne découlent pas d’un cocktail de maladies.
Bien que la météo actuelle puisse entraver la sortie des pulvérisateurs, les maladies, elles, n’attendent pas. Il est donc temps d’envisager une protection complète du feuillage.
La durée de protection d’un traitement contre le sclérotinia étant limitée, il peut être intéressant, là où il y encore des fleurs, de prolonger la protection en appliquant un second traitement qui agira également contre l’alternaria.
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