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La fin d’une ère

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Avec l’abandon progressif des moteurs thermiques pour les voitures et la montée en puissance des biocarburants avancés dans les autres modes de transports, l’utilisation de cultures dans la production de carburants va fortement marquer le pas dans la prochaine décennie note la commission. Ainsi, la demande de biodiesel devrait se maintenir à 20 milliards de litres par an jusqu’en 2026, après quoi celle-ci devrait commencer à baisser pour descendre à 13,3 milliards de litres d’ici 2035. Situation similaire pour le bioéthanol, dont la demande devrait également culminer à 8,2 milliards de litres en 2027, avant de chuter à 5,7 milliards de litres d’ici 2035.

À noter pour le biodiesel, un abandon progressif de l’utilisation d’huile de palme dont la part devrait passer de 19 % actuellement à seulement 2 % en 2035. L’usage des autres huiles végétales (principalement de colza) devrait rester relativement stable à environ 56 % des matières premières du biodiesel, tandis que la part des biodiesels avancés devrait passer de 36 % en 2022-2024 à 42 % en 2035 – avec une part des huiles et graisses usagées stable, autour de 25 %, et la part des autres biodiesels avancés qui devrait augmenter de 12 % à 17 %.

Pour la production d’éthanol, le maïs devrait rester la principale matière première, mais sa part devrait passer de 39 % en 2022-2024 à 30 % en 2035, tandis que la part du blé devrait diminuer de 21 % à 19 %. La part totale des cultures (céréales, betterave sucrière et mélasse) dans les matières premières pour l’éthanol devrait passer de 82 % à 67 % en 2035. Dans le même temps, la part des bioéthanols avancés devrait, elle, bondir de 18 % à 33 %, la plupart des matières premières provenant des déchets municipaux.

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