À noter pour le biodiesel, un abandon progressif de l’utilisation d’huile de palme dont la part devrait passer de 19 % actuellement à seulement 2 % en 2035. L’usage des autres huiles végétales (principalement de colza) devrait rester relativement stable à environ 56 % des matières premières du biodiesel, tandis que la part des biodiesels avancés devrait passer de 36 % en 2022-2024 à 42 % en 2035 – avec une part des huiles et graisses usagées stable, autour de 25 %, et la part des autres biodiesels avancés qui devrait augmenter de 12 % à 17 %.
Pour la production d’éthanol, le maïs devrait rester la principale matière première, mais sa part devrait passer de 39 % en 2022-2024 à 30 % en 2035, tandis que la part du blé devrait diminuer de 21 % à 19 %. La part totale des cultures (céréales, betterave sucrière et mélasse) dans les matières premières pour l’éthanol devrait passer de 82 % à 67 % en 2035. Dans le même temps, la part des bioéthanols avancés devrait, elle, bondir de 18 % à 33 %, la plupart des matières premières provenant des déchets municipaux.
