l’intégralité ou presque de sa récolte l’an dernier, selon les chiffres publiés par le Spf Économie.

La diminution de production n’est « que » de 9,8 % par rapport à l’année 2021 (1,359 million de litres). De plus, « malgré les rendements limités, les vignerons ont réussi à produire une fois de plus des vins de qualité, grâce à leur savoir-faire », souligne le porte-parole du Spf Économie.
Derrière le recul général de 64 % en 2024, les productions de vin rouge (-76 %) et de vin rosé mousseux (-78 %) font encore moins bien. Une explication possible, selon l’administration, serait que les faibles rendements ont poussé les viticulteurs à se concentrer sur leurs produits de base, à savoir, dans notre pays, le vin blanc (mousseux). Un vin blanc mousseux (-62 %), un vin blanc (-64 %) et un vin rosé (-54 %) qui ont également subi de fortes baisses de production.
Le chardonnay en tête
En 2023, la production wallonne de vin avait été légèrement supérieure à la production flamande (53,5 % contre 46,5 %). En 2024, le rapport s’est inversé puisque les viticulteurs flamands ont produit 672.171 l, soit 21 % de plus que leurs homologues wallons (553.576 l). Le Hainaut reste la province du pays qui produit le plus de vin, essentiellement du blanc mousseux.
Malgré cette année de vache maigre, la viticulture belge n’a pas dit son dernier mot. Le nombre de viticulteurs continue à augmenter (321 en 2024 contre 290 en 2023), de même que le nombre d’hectares cultivés (en 2024, 958 ha étaient cultivés en vigne contre 891 ha en 2023).
Le chardonnay est le cépage le plus répandu en Belgique, tant en matière de rendement que de superficie. Avec 246.480 l, il se démarque nettement des autres, notamment grâce à sa forte production en Flandre, constate le Spf Économie. Le trio de tête est complété par le pinot noir (131.891 l) et le pinot blanc (106.050 l), principalement cultivés en Wallonie.
