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De l’agroécologie à l’agro-terminologie

Il ne faut pas avoir fait un doctorat en sciences commerciales pour savoir qu’en marketing, il est plus facile d’inventer un nouvel emballage qu’un nouveau produit. L’agriculture n’échappe pas à la règle, et les dénominations utilisées sont porteuses d’images positives ou négatives selon le contexte.

Quelques exemples pris dans le passé pour illustrer le sujet : La Fontaine, dans la fable, le laboureur et ses enfants, évoquait le labour dans le sens du labeur. Travailler la terre était alors un gage de fertilité naturelle. Labourer, aujourd’hui, est presque considéré comme un crime contre la vie microbienne des sols.

Paysan, longtemps péjoratif dans la bouche des bourgeois, est désormais revendiqué avec fierté par ceux qui vivent du travail de la terre. On n’a pas encore réhabilité d’autres termes plus condescendants comme « cul-terreux...

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Pour qui? Pourquoi?

Voix de la terre Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je ne sais toujours pas pour qui, ni pourquoi je voterai d’ici un petit mois. Sans doute suis-je un mauvais citoyen, de me sentir aussi peu concerné par la politique ? Et pourtant, je devrais ! L’agriculture est particulièrement tributaire des propositions présentées et débattues dans les hémicycles des parlementaires, des décisions prises dans les cabinets des ministres. Voter pour des gens compétents relève de la plus haute importance, sinon le premier branquignolle venu risque fort de prendre les rênes de nos destinées. Si tu ne viens pas à la politique, celle-ci viendra à toi, fatalement…
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