Les avantages des accords Ceta et Japon
Dans un rapport thématique publié le 29 novembre dernier, la commission européenne met en avant l’impact positif sur les échanges agroalimentaires des accords commerciaux conclus, respectivement en 2017 et 2019, avec le Canada et le Japon.

Cette parution intervient au moment où Bruxelles vient de finaliser les discussions commerciales avec les pays du Mercosur, dont l’agriculture est un sujet majeur de controverse.
Produits bénéficiant d’un accès préférentiel
Pour la commission, l’idée de ce rapport est de disposer d’un « outil pour surveiller l’évolution du commerce à un niveau détaillé avec les partenaires des ALE, à travers une approche descriptive reliant les données sur les flux commerciaux et l’accès au marché ».
D’une manière générale, l’exécutif européen observe dans les deux cas (Canada et Japon) « une nette augmentation du commerce bilatéral pour les produits bénéficiant d’un accès préférentiel, soit par le biais d’un accès en franchise de droits ou d’un accès tarifaire préférentiel, soit par le biais de contingents tarifaires ».
Dans le détail, les auteurs indiquent que l’accord avec le Canada a eu pour conséquence une croissance d’environ 400 millions € (M€) pour les exportations de l’UE, en particulier les produits animaux et le vin, les boissons et les préparations alimentaires.
Pour le Canada, ces données sont estimées à 250 M€, notamment pour l’éthanol et les confiseries et chocolats. Pour le Japon, le rapport fait état de « progrès modérés » des parts de marché pour les exportations agroalimentaires de l’UE (évaluée à 267 M€) que la commission européenne explique par une mise en œuvre plus longue et la signature par le pays du Soleil levant d’autres grands accords commerciaux.
Toutefois, une hausse de la part de marché est notée pour le vin, les boissons et les préparations alimentaires, les cultures arables et les produits d’origine végétale ainsi que les produits animaux (à l’exception de la viande de porc).