Accueillir 2025 avec positivité
D’ici quelques jours, 2024 nous quittera, sur la pointe des pieds, par la porte de derrière, tandis que 2025 posera avec empressement et détermination son doigt sur la sonnette. Cette année nouvelle débarquera avec ses bagages, probablement très nombreux. Du seuil de la porte, elle les déposera dans nos maisons et, plus largement, dans nos vies.
De ses baluchons, 2025 laissera certainement tomber des moments de peine et d’adversité, des périodes de découragement, des déceptions… S’il ne sera pas possible d’y échapper, ces difficultés ne doivent pas ternir le voyage qui nous fera transiter du 1er janvier au 31 décembre.
D’autres valises renfermeront des éclats de joie, des découvertes en chaîne, des fous rires mémorables, des plaisirs partagés en famille ou entre amis, des rencontres pétillantes, des aventures inattendues, des réussites enthousiasmantes… Et, qui sait, peut-être qu’une heureuse surprise jaillira de l’une d’elles, tel un feu d’artifice, et rendra cette année nouvelle inoubliable !
Ces bagages constituent incontestablement le plus beau cadeau que 2025 puisse nous faire. C’est tout ce que je vous souhaite, à vous et à vos proches. Belle et heureuse année !
Catastrophes naturelles, guerre au Moyen-Orient et aux portes de l’Europe, retour de Trump sur la scène internationale… Il faut l’avouer : consulter les informations donne souvent le bourdon. Dès lors, dans ce climat, parfois anxiogène, si on décidait de se concentrer sur le positif ? Sans pour autant opter pour la politique de l’autruche, en naviguant un peu sur les sites d’actualités, certaines nouvelles peuvent redonner le sourire.
Dans Le Sillon Belge, aussi, vous pouvez découvrir chaque semaine les visages d’agriculteurs ou d’artisans, passionnés par le métier et qui ont accepté de partager avec vous quelques pages de leur vie. En les écrivant, nous espérons vous offrir un moment suspendu, quelques minutes de répit, un sourire le temps d’une histoire. Dès lors, même s’il s’agit d’un exercice on ne peut plus délicat, au moment des bonnes résolutions, pourquoi ne pas essayer de voir, pour une fois, le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ? En commençant par ces fêtes de fin d’année, soit la période idéale pour savourer pleinement la joie de se retrouver ensemble, avec nos proches, autour d’un bon repas. Autant de moments simples, qui parviennent à réchauffer nos cœurs afin d’attaquer avec optimisme cette nouvelle année à venir.
Tintinnabulements de fin d’année et dans le ciel qui coule au-dehors la vie à l’état pur, aussi fine que l’air qui soutient les ailes des moineaux bravant les frimas et se réjouit de leur danse. 2024, 2025, un passage entre le visible et l’invisible, le lisible et le pointillé, comme un châssis mal fermé, une porte entrouverte par où arrive un peu de lumière. Elle passe à travers décembre, et quand elle ne passe plus son souvenir suffit, et quand son souvenir pâlit, son nom seul se plaît à l’écrire, la fait revenir en un élan de manque, de faille puis de joie. Les rais d’un soleil falot portent la course du jour qu’ils conduisent jusqu’au moment de leur insuffisance éternelle.
La fête enlace les silences furtifs de la campagne, l’odeur d’un seringat, la fragilité d’un coquelicot, le froufroutement d’un oiseau dans une haie, le calme d’un renard épié par la lune. Je vous souhaite des maisons peuplées de fenêtres éclairées, des paysages bleus avec des restes de soleil, une brise douce et légère qui bouleverse les visages, des bibliothèques de sourires, la volonté de l’éclair et l’inquiétude de l’essentiel, tout ce qui nous traverse et nourrit la légèreté de vivre. Au fil des heures, des jours, des mois de cette nouvelle année… Et des pages de votre Sillon Belge.
La fin d’année 2024 a été, pour moi, synonyme d’un grand nombre de changements. Récemment diplômée, j’ai rejoint la belle équipe du Sillon Belge, avec qui je travaille depuis bientôt un mois.
Je me présente, je m’appelle Astrid, originaire de la région de Binche. Fille d’agriculteur en polyculture-élevage et passionnée par le monde agricole, j’ai terminé mes études en agronomie à Gembloux, au début du mois de septembre. Ma recherche d’emploi m’a conduit vers le milieu journalistique mais toujours proche de l’agriculture, du monde qui est le mien. Certains diront que cela me correspond bien, d’autres seront surpris… Ce qui est sûr, c’est que j’apprends chaque jour ! Je rencontre de nouvelles personnes et j’ai découvert l’envers du journal que je feuillette depuis de nombreuses années. Ce journal, qui je l’espère, vous apportera autant qu’à moi en 2025.
Je vous souhaite de passer un excellent réveillon de Nouvel An, entouré de vos proches. Que 2025 soit enrichissante, passionnée, riche de projets et de joies quotidiennes. Je suis impatiente de vous rencontrer. À l’année prochaine !
Sur notre réfrigérateur trône une carte représentant un éléphant et une dame clignant de l’œil. À leurs côtés, la phrase suivante : « Si tu vois tout en gris, déplace l’éléphant ».
Ce petit rappel quotidien n’est pas inutile par les temps qui courent. Du gris, notre monde nous en sert à la pelle : le gris du ciel, le gris des armes, le gris des mots qui inondent les réseaux sociaux, les mines grises face aux décisions inquiétantes et inadéquates de nos dirigeants… ou celles des politiques qui se font prendre la main dans le sac.
En cette fin d’année et sans vouloir paraître égoïste, j’ai décidé de me concentrer sur le positif, sur des petits détails qui me font du bien et qui me rappellent à quel point nous sommes privilégiés : décorer la maison en famille, les éclats de rire de mes enfants à l’arrière de la voiture, l’enthousiasme de ma fromagère, le plaisir de vivre au grand air, la chance de pouvoir compter sur une grande famille… et la reconnaissance de pouvoir m’exprimer dans ces pages depuis déjà de nombreuses années.
Dans un clin d’œil, je vous souhaite d’ores et déjà une merveilleuse année 2025 et n’hésitez pas, de temps à autre, à déplacer l’éléphant !
