Le texte souligne la nécessité d’investir dans la recherche pour identifier les perturbateurs endocriniens, de mettre l’accent sur l’information et la sensibilisation de la population, d’interdire l’utilisation de perturbateurs endocriniens dans les produits où ils ne sont pas nécessaires ou encore d’instaurer un contrôle plus sévère de ces produits.
Dans un communiqué, le ministre de l’Agriculture Denis Ducarme a indiqué qu’une étude qu’il a financée en octobre 2018 permettra de dresser une liste des substances à surveiller particulièrement et, si nécessaire, de procéder à leur interdiction. En outre, il attend du Comité scientifique indépendant institué auprès de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) qu’il rédige un avis sur la nocivité des différentes formes de bisphénol (un composé organique classé comme perturbateur endocrinien), et de leurs alternatives.
Présents dans les pesticides mais aussi dans des objets du quotidien tels que les jouets, les produits cosmétiques ou encore les produits ménagers, les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui perturbent le système hormonal.