Dans son introduction, Daniel Ryckmans mettait en avant les éléments à avoir à l’esprit dans les semaines et mois à venir.
Isolation : les points faibles
Le coût d’un réaménagement
Suivant les différents contacts pris par la filière, le total des investissements (isolation, canaux, ventilateurs…) à réaliser dans bâtiments plus vétustes ou semi-équipés varie entre 30 euros et 60 euros la tonne.
Le prix des produits alternatifs
À côté des frais d’aménagement, les producteurs devront faire face au coût plus élevé des produits alternatifs. « Un coût dont il faut tenir compte, d’autant plus si on envisage un stockage au-delà du mois de février ».
La disponibilité en équipements…
Certaines sociétés produisant des canaux ou ventilateurs ont déjà signalé que leur carnet de commandes était plein et qu’ils ne pourront livrer plus que ce qu’ils sont en capacité de produire d’ici le mois d’octobre. « C’est demain ou après-demain qu’il faut penser à faire ses calculs et passer commande, à la moisson il sera trop tard ! ».
… gazeurs…
De même, sur la dizaine de sociétés actives dans le gazage, certaines affirment avoir assez de travail pour les premiers gazages du 1er novembre à la mi-décembre et ne pourront accepter de nouveaux clients. « Si vous pensez thermonébuliser, prenez donc vos contacts. Une solution alternative peut être l’achat en commun d’un canon ».
… et produits
L’installation électrique
Certains appareils de thermonébulisation exigent une installation électrique performante. « Veillez à ce que votre installation soit capable de supporter les éventuels appareils de nébulisation ».
Le délai avant commercialisation
Le délai entre l’application des nouveaux produits et le déstockage est un autre élément à prendre en considération. « Pour le 1,4 sight, ce délai est de 30 jours, ce qui compliquera la vie aux producteurs, particulièrement en libre où il sera moins évident de réaliser un « coup » lorsque les prix augmentent ».
L’accès aux boîtiers
Enfin, la position des boîtiers électriques ou des automates de gestion pour la ventilation sera peut-être à revoir. Ceux-ci sont souvent placés à l’entrée du hangar ou dans le couloir technique, or, les nouveaux produits travaillant à régime lent, l’accès au bâtiment sera interdit plus longtemps que pour le CIPC. « Que faire si on doit avoir accès au boîtier durant ce laps de temps ? C’est une question à voir avec son équipementier ».