Image d’autrefois

Une étroite fraternité liait autrefois l’agriculteur à son attelage. Les juments de trait, ci-dessus, expriment toute la puissance tranquille des tâcherons après une journée de dur labeur qui mit les chevaux en transpiration. Attentif à ses compagnes de travail, l’agriculteur a constaté que le cheval de cordon, celui qui dirige l’attelage, boitait quelque peu d’un pied. Un caillou s’est sans doute incrusté dans la sole du sabot. Docilement, le cheval se laisse relever le pied pour permettre de déterminer la cause du mal. Ce n’est qu’à partir de l’époque où l’on adopta le collier de traction qui appuie sur l’épaule du cheval que l’on put lui confier les lourds travaux de la ferme comme le labour. Dans les terres lourdes, il fallait un attelage de trois chevaux pour tirer la charrue à double-Brabant permettant le labour en va-et-vient.

Le direct

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