En Ardenne, les vraies bonnes terres sont rares, admettent volontiers les agriculteurs de chez nous. Elles sont situées sur les plateaux, là où du limon éolien s’est déposé à l’époque des mammouths et des rhinocéros laineux, sur une épaisseur de 80 cm au grand maximum et sur des plages de quelques hectares. Rien de comparable, par exemple, avec la vaste plaine du Tournaisis où deux mètres d’alluvions de l’Escaut se sont accumulés. Les veinards !
Ces terres « rares » ne représentent qu’une très faible partie de la...
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