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Financement des analyses

interrompu jusqu’au 31 mai

L’agence justifie cette décision par la typicité des lésions anatomopathologiques

observées sur les avortons et veaux.

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Depuis janvier, l’obligation de notification de la fièvre catarrhale ovine (FCO) chez les espèces animales qui y sont sensibles (bovins, ovins, caprins, cervidés d’élevage et camélidés) est à nouveau en vigueur. Cela signifie que l’éleveur doit contacter un vétérinaire dès qu’il soupçonne la présence du virus dans son cheptel. Si la FCO fait aussi partie du diagnostic différentiel du vétérinaire, du sang complet doit être prélevé pour analyse. Les échantillons de sang doivent ensuite être envoyés à l’Arsia.

Des conséquences de l’an dernier

Actuellement, le nombre d’avortons et de veaux nés faibles et présentant des malformations congénitales associées à la FCO est très élevé. Il s’agit manifestement d’une conséquence de la circulation du virus l’année dernière. Les lésions anatomopathologiques étant typiques, des analyses supplémentaires ont peu de valeur ajoutée. En effet, en raison de la nature saisonnière de la FCO, on peut supposer qu’il ne s’agit pas de nouvelles suspicions mais de confirmations d’infections de l’année dernière.

De ce fait, jusqu’au 31 mai, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ne financera pas d’analyse pour la FCO en cas d’avortement ou de suspicion clinique.

Si des signes cliniques indicateurs de la présence du virus sont observés avant le 1er juin chez des animaux plus âgés, d’autres étiologies doivent certainement être prises en considération, compte tenu de la nature saisonnière de cette maladie.

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