Une année de croissance ténue pour le bio wallon

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Voir l'offre d'abonnementPour les pommes de terre plantées avant le 15 mai, la période pluvieuse a permis de bien stabiliser les buttes. Le risque d’effritement par les lièvres, corneilles, faisans et autres animaux devient faible. Pour les pommes de terre plantées à partir du week-end de l’ascension, ne traiter que sur buttes stabilisées, mais attention les plants sont plus que réveillés et donc la levée risque d’être rapide.
D’après la Fiwap, les plantations avancent enfin pleinement depuis la fin de la semaine passée.
Les observations du réseau CePiCOP de ce début de semaine montrent des populations de pucerons qui varient très fortement d’une parcelle à l’autre.
La croissance des froments avance doucement et la plupart auront atteint ou dépassé le stade dernière feuille étalée (BBCH 39) cette semaine. La pression en maladie est toujours bien présente avec une septoriose bien installée, une rouille brune qui progresse fortement dans les variétés les plus sensibles et une rouille jaune qui devient dangereuse dans les variétés sensibles.
Dans son message du 19 mai, l’Institut royal belge pour l’amélioration de la betterave constate qu’un seuil non-atteint de pucerons verts aptères est observé dans la majorité des parcelles suivies au sein de son réseau d’avertissement. Néanmoins, leur présence continue d’augmenter, avec 15 % des parcelles qui ont atteint un premier seuil de deux pucerons verts aptères par dix plantes.
Deux agences de l’UE ont publié des rapports sur les pesticides. L’une, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, se veut rassurante. L’autre, l’Agence européenne de l’environnement, se montre plus critique…
Alors que l’année passée, à pareille époque, le bulletin agrométéorologique du pays s’inquiétait des conditions sèches sévissant depuis la fin de l’hiver, c’est sur le froid et l’humidité qu’il s’attarde en ce printemps 2023. Et de constater, comme tout un chacun, que les travaux de printemps accusent un certain retard ou se font dans des conditions limites, ce qui pourrait être préjudiciable aux cultures dans les mois à venir, surtout en cas d’épisode sec.
La culture du colza d’hiver présente cette année une grande taille, favorisée par les nombreuses précipitations reçues au printemps, contrairement aux années précédentes caractérisées par des printemps très secs.
L’avancée des stades du froment est assez lente et la moitié des parcelles n’ont pas encore atteint le stade dernière feuille étalée (BBCH 39).
Si les céréales d’hiver et de printemps ont vu, en 2022, leur production croître fortement, il n’en est rien des pommes de terre et du maïs fourrage, deux cultures touchées par les conditions climatiques trop sèches.
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