Ils n’iront plus au bois
En chaque vieil Ardennais sommeille un bûcheron, un homme des bois ! Je suis né un pied dans ma prairie, l’autre dans la forêt, et celle-ci exerce toujours sur moi un puissant attrait. Pas étonnant dès lors d’avoir choisi d’habiter un lieu très arboré, une ferme incrustée en bordure d’un massif forestier, aux multiples kilomètres de lisières…

Mon petit paradis est magique, mais demande pas mal de boulot, exécuté avec entrain lors de mes journées de « vacances » tout au long de l’année. Les plus grandes nuisances de ce voisinage forestier ne viennent pas des arbres aux frondaisons envahissantes, victimes quelquefois des tempêtes et qu’il faut dégager. Le gibier non plus n’amène aucun souci ; il est très discret et cohabite amicalement : renards, chevreuils, lièvres ou lapins, etc. Même les sangliers semblent avoir passé un pacte de non-agression, si ce n’est quelques trous çà et là, et de temps à autre une...
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