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Comme une odeur d’incendie…

Se plaindre ? Qui donc se plaint de nos jours ? Un peu tout le monde, ai-je l’impression… Les agriculteurs ne sont pas les seuls experts en jérémiadiologie, tant s’en faut ! Il est vrai que nous vivons une période particulièrement rock and roll, où les grands bouleversements économiques et politiques se succèdent à toute vitesse, comme autant de tornades aussi imprévues que dévastatrices, lesquelles envoient valdinguer nos certitudes et notre confiance dans l’avenir.

Zut alors ! Moi qui rêvais d’une retraite sans soucis, peinard le chat. Enfin voilà, on aura bien profité, comme on dit, de ces années insouciantes où nous étions du côté des « gentils » Occidentaux, face aux « méchants » Russes. Mais aujourd’hui, dans quel camp sommes-nous ? Les braves, ou les salauds ? Un peu les deux, sans doute. Nos pays européens se réarment et trouvent soudain beaucoup d’argent pour acheter des armes, sans se soucier des défis sociaux et environnementaux, autrement cruciaux. Et puis l’autre zigoto Outre-Atlantique s’amuse à...

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Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
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