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Le bon coupable

J’ai repris ici le titre d’un roman d’Armel Job, écrivain de Bastogne, non pas pour me lancer dans une hasardeuse critique littéraire, mais bien pour vous parler -encore !- de la Langue Bleue. Que GLB et ses sbires n’aboient point comme des roquets, je ne vais pas non plus disserter sur la langue bleue du libéralisme engagé, blatérée depuis trois mois en Wallonie dans les cénacles du pouvoir politique… Une autre Langue Bleue préoccupe toutes nos pensées : une catastrophe sanitaire inimaginable, le pire désastre qu’aient connu nos élevages depuis la guerre 40-45 ! Par action ou par omission, où avons-nous péché pour mériter une telle punition ? En d’autres mots plus crus : qui a merdé, dans cette affaire ?

Lorsqu’une tragédie inattendue survient, la réaction se passe en quatre temps : le déni, la révolte, l’acceptation, la reconstruction. C’est un grand classique.

Au début, nous nous disions : «  Ce ne sera pas pour nous, comme en 2007.  ». Et puis, pas...

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Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
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