L’Afsca annonce la reprise de la notification obligatoire et du protocole d’avortement
Le démarrage de la campagne de vaccination contre la FCO et la MHE s’accompagne de quelques changements, du côté de l’Agence sanitaire.

Pour rappel, l’obligation de déclarer toute suspicion clinique de fièvre catarrhale ovine (FCO) (tous les sérotypes) et de maladie hémorragique épizootique (MHE) a été levée en septembre dernier. Cette mesure, prise par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), est restée en vigueur jusqu’à la fin de l’année.
Alerter le vétérinaire
Cependant, la campagne de vaccination contre ces maladies débutant prochainement, l’obligation de notification de FCO et MHE chez les espèces sensibles à la fièvre catarrhale ovine (bovins, ovins, caprins, cervidés d’élevage et camélidés) est à nouveau entrée en vigueur le 15 janvier. En pratique, tout éleveur qui suspecte un cas de l’une ou de l’autre de ces maladies doit contacter un vétérinaire.
Si l’une ou l’autre figure dans le diagnostic différentiel du vétérinaire, un prélèvement de sang total doit être envoyé à l’Arsia pour une analyse PCR. Pour chaque suspicion, les vétérinaires devront également indiquer, dans l’anamnèse, sur le formulaire de demande d’analyse, l’historique de vaccinations.
Les frais d’analyses sont pris en charge par l’Afsca.
En cas d’avortement
Par ailleurs, depuis juillet dernier, le nombre d’avortements causés par la FCO 3 chez les bovins et les petits ruminants a considérablement augmenté. Les coûts d’autopsies et d’analyses qui en résultent dépassaient largement les ressources budgétaires dont dispose l’Afsca dans le cadre du protocole avortement bovins et petits ruminants. C’est pourquoi les analyses, dans le cadre du protocole avortement, ont été réduites au minimum entre le 4 octobre et le 31 décembre.
Depuis ce 15 janvier, on note un retour à la normale concernant le protocole avortement, y compris l’échantillonnage et la collecte de fœtus et d’échantillons, tant pour les bovins que pour les petits ruminants, à l’exception des analyses pour la FCO chez les fœtus présentant des lésions typiques.
Ces analyses ne seront financées par l’agence sanitaire qu’à partir du 1er juin prochain.