La vaccination au Bultavo 3 contre la FCO3 est nécessaire

Pour la protection contre la FCO3, il est primordial de préciser qu’actuellement, il n’existe qu’un seul vaccin utilisable dans le cadre de la certification des bovins belges pour les échanges intracommunautaires avec certains États membres : le Bultavo 3.

Dans le tableau sont mentionnés les pays européens qui ont octroyé une dérogation spécifique plus souple pour accepter des bovins belges pour l’élevage en exigeant une vaccination au Bultavo3.

Une campagne de vaccination obligatoire contre la FCO et la MHE est organisée pour les ovins et les bovins en 2025. Rappelons que d’ici le 1er juin, tous les bovins nés avant le 1er janvier 2025, à l’exception des veaux d’engraissement, doivent être vaccinés contre la FCO3 et FCO8 et contre la MHE8.

L’enregistrement des vaccinations est obligatoire au niveau de l’exploitation et dans la base de données centrale de Sanitel. Seules les vaccinations administrées par un vétérinaire peuvent faire l’objet d’une certification zoosanitaire pour l’exportation de bovins vivants au moyen d’une attestation remplie par le vétérinaire, disponible à cette adresse : https://favv-afsca.be/sites/default/files/ccc/bt/2025-02-07_manuel-vacci...

Mieux vaut prévenir que guérir…

Depuis le 9 octobre 2023, la Belgique a perdu uniquement son statut indemne de FCO3. Notre pays n’est, pour l’instant, pas touché par la MHE8 et la FCO8. Cependant, ces deux virus sont actuellement présents en France et ils pourraient arriver chez nous au printemps avec le retour des culicoïdes.

Dans ce cas, cela pourrait impacter significativement les troupeaux et les exportations de bovins vivants vers nos voisins puisque la Belgique perdrait son statut indemne pour ces maladies. Ce qui pourrait impliquer des exportations possibles uniquement pour les bovins belges vaccinés contre la MHE8 et la FCO8 pour certains de nos voisins comme la France et l’Italie.

Les tests PCRs sont toujours possibles. Néanmoins, ils présentent l’inconvénient de bloquer ces envois pour une longue durée lorsqu’ils sont positifs. Par ailleurs, ils représentent un certain coût.

Pour la MHE8, le vaccin Hépizovac permettrait la certification aux échanges de bovins belges vers la France et l’Italie si la Belgique venait à perdre son statut indemne concernant cette maladie. Les animaux vaccinés par un vétérinaire avec ce traitement pourront partir aux échanges sans analyse PCR dans un délai de 60 jours après la deuxième injection de primo-vaccination. D’où l’importance de s’y prendre suffisamment tôt.

Comme le dit l’adage, il vaut mieux prévenir que guérir. Comme prudence est également mère de sûreté, nous rappelons au passage, qu’il est important de discuter du protocole optimal de vaccination avec son vétérinaire et de bien lire la notice des différents vaccins avant la vaccination. Chaque vétérinaire ou détenteur est tenu de notifier tout problème ou effet secondaire observé suite à l’injection du vaccin par mail à l’attention de : adversedrugreactions_vet@fagg-afmps.be ou au moyen de cette application pour signaler les effets secondaires : https://www.afmps.be/fr/usage_veterinaire/medicaments/medicaments/pharma...