Accueil Voix de la terre

Le Carnaval, et puis quoi…?

Le dimanche gras, au Carnaval de Binche, les gilles déambulent en costume de fantaisie. Cette année, une cagnotte a choisi la vache Milka comme déguisement. Une cinquantaine de vaches ont dansé jusqu’à plus soif dans les rues de Binche. Une agricultrice me fait remarquer : « Au moins, celles-ci ne dépriment pas. Elles n’ont pas la honte du prix dérisoire qu’on donne aujourd’hui pour le lait. »

On connait la musique : depuis que le prix mondial sert de prix de référence, ce sont les éleveurs du monde entier qui tirent la langue vers le bas. L’autre jour à la télé, France 2 expliquait à quel point les éleveurs de Nouvelle-Zélande s’endettaient pour produire ces excédents qui créent la déprime collective… avec, en sus, l’ombre du Mercosur sur nos têtes.

Les États Généraux de l’alimentation qui ont eu lieu en France vont-elles sortir de leur chapeau une solution réaliste ? Comment assurer un prix d’achat correct ? Peut-on...

Article réservé aux abonnés

Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines

Abonnez-vous

Déjà abonné au journal ?

Se connecter ou Activez votre accès numérique
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

A lire aussi en Voix de la terre

Petit prince, revenez mardi

Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
Voir plus d'articles