Les deux pays ont sollicité l’exécutif européen ce mardi lors d’une réunion des ministres de l’Agriculture à Bruxelles. Interrogée mercredi, la Commission n’a pas été en mesure de répondre dans l’immédiat. Elle reste toutefois en contact avec les États membres concernés pour rechercher une solution, selon les conclusions du Conseil. Le secteur fruiticole belge reste durement touché par les conséquences de l’embargo russe décrété en 2014 sur les exportations agroalimentaires européennes, mais aussi par les intempéries telles que les gelées du printemps 2017 et la sécheresse de l’été 2018, qui ont durablement affaibli la filière des pommes et des poires. Au niveau belge, des facilités de paiement des cotisations sociales ont encore été octroyées récemment aux travailleurs indépendants qui éprouvent des difficultés dans ce secteur. Ces dernières années, la Commission avait pris des mesures exceptionnelles de soutien aux producteurs de fruits périssables éprouvés par l’embargo russe. Les producteurs de pommes et poires de Belgique et de Pologne en avaient été les principaux bénéficiaires. Au-delà des mesures exceptionnelles, les producteurs de fruits et légumes européens bénéficient d’autres mesures de la Politique agricole commune (PAC) telles que les paiements directs, le financement du développement rural et le soutien financier aux organisations de producteurs.
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