Dans un contexte de relations diplomatiques tendues avec Pékin, le gouvernement canadien a confirmé que l’agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) avait «identifié un problème ayant trait à de faux certificats d’exportation qui pourrait avoir une incidence sur les exportations de produits du porc et du boeuf vers la Chine», et qu’elle tentait d’y remédier.
Mi-juin, les autorités douanières chinoises avaient décidé de suspendre les importations de viande de porc d’une société canadienne, invoquant la découverture de ractopamine, un produit dopant interdit en Chine, dans une cargaison en provenance du Canada. Suite à cette découverte, une enquête menée par les autorités canadiennes a montré que la Chine a pris des mesures préventives urgentes et demandé au gouvernement canadien de suspendre la délivrance des certificats pour la viande exportée vers la Chine à compter du 25 juin», explique l’ambassade sur son site internet. L’agence canadienne d’inspection des aliments «a pris des mesures pour remédier à la situation et continue de travailler en étroite collaboration avec des partenaires de l’industrie et les autorités chinoises», a de son côté assuré la ministre canadienne de l’agriculture Marie-Claude Bibeau dans un communiqué.