Corona-locavorisme
La pandémie de Covid-19 a bousculé notre monde d’une manière inimaginable. Chaque jour, de nouveaux indices nous font découvrir à quel point nos modes de pensée ont été modifiés par les diverses restrictions et toutes ces perspectives inédites, induites par la présence de cet envahisseur invisible. La nourriture, par exemple, est revenue au centre des préoccupations par la force des choses, avant toutes ces distractions « essentielles » qui accaparaient auparavant la plupart des activités, du style : voyages touristiques, shopping addictif, rendez-vous gagne-pain ou rendez-vous coquins, sorties bibitives et gourmandes, loisirs, sports, culture, etc.

L’alimentation locale, tout particulièrement, s’est soudain vu parée de multiples qualités. L’esprit (mal)sain du coronavirus est descendu sur les consommateurs, lesquels ont pris conscience de leur vulnérabilité vis-à-vis des filières alimentaires, de leur dépendance envers des chaînes d’approvisionnements qu’ils appréhendaient fort mal et devinaient fragilisées par la crise sanitaire, au bord de la rupture. Des potagers sont apparus ici et là, enfin disons plutôt des tentatives de potagers. Tout ce temps libéré de force, -chacun chez soi et Dieu pour tous –, a incité les gens à cuisiner...
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