À moins d’un mois de son entrée en vigueur, revenons en détail sur cette mesure en six questions.
Qui est concerné ?
Comment mesurer la largeur du couvert ?
Si la parcelle borde directement le cours d’eau, le couvert doit avoir une largeur de 6 m mesurée à partir de la crête de berge. Si elle est séparée du cours d’eau par un élément dont la largeur est inférieure à 6 m (un chemin, par exemple), la largeur du couvert doit être égale à 6 m moins la largeur de l’élément qui sépare la terre de culture de la crête de berge.
En pratique, si un chemin de 2 m sépare la terre de culture de la crête de berge, la largeur du couvert au niveau de la parcelle sera égale à 4 m (voir

Pour quelle composition opter ?
Le couvert peut être herbacé, ligneux (résineux exclus) ou un mix des deux. Il peut être spontané ou implanté.
Le couvert doit être « permanent ». Une fois installé, il ne pourra plus être détruit. Le renouvellement du couvert ne sera possible qu’à de rares exceptions (coulées boueuses, gros dégâts de sangliers…).
Les espèces annuelles en pures ne sont pas autorisées. Le couvert doit être composé d’espèces pérennes et être multi-spécifique, gage d’une meilleure longévité. Si des arbres fruitiers, de bois d’œuvre ou de chauffage… sont implantés, le sol doit être couvert entre les rangs.
Quand les couverts devront-ils être implantés ?
Le Décret wallon du 2 mai 2019 relatif à la protection de la ressource en eau prévoit la présence du couvert végétalisé permanent au 1er octobre 2021.
Cependant, les réalités agronomiques et techniques imposent une tolérance à cette date d’entrée en vigueur. Un couvert végétal permanent doit être présent dès que possible après la récolte, et dans tous les cas et au plus tard, le 31 mai 2022.
Comment gérer et valoriser le couvert ?
Le couvert peut-il être considéré comme une Maec ?
Info : 081/72.89.92