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Les petites dérives du fauchage tardif

Dans la voix de la terre du 9 septembre, A Jadin faisait remarquer combien le fauchage tardif pouvait être un fantastique gisement de mauvaises herbes pour les champs avoisinants.

Habitant près de la Sambre, j’ai pu observer le long du halage un autre petit problème lié au fauchage tardif : celui-ci camoufle les bornes et bites d’amarrage des bateliers. Il y a 30 ans, on voyait passer quotidiennement 30 péniches. Elles sont désormais remplacées par 300 à 400 camions par jour via le réseau routier. Depuis 10 ans, il n’y a plus de bateaux, juste quelques plaisanciers à la belle saison.

La vallée est devenue touristique et le halage un Ravel. Que du bonheur ! Évidemment, les voitures des riverains sont autorisées sur de...

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Voix de la terre Il y a trois ans, un homme m’a dit un jour que « les agriculteurs, qu’il fasse beau ou mauvais, n’arrêtaient pas de se plaindre   ». Cette remarque m’avait marquée tant son jugement je le trouvais dur. Peut-être même qu’il n’est pas le seul à le penser ? Trois ans que j’ai cette remarque en tête et trois mois que j’ai envie de lui répondre. Ça fait long, me direz-vous, il y a prescription ! Ce n’est pas grave, laissez-moi vous raconter une histoire.
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