Directive «nitrate»: «Peu de progrès accomplis»

C’est, sans surprise, l’élevage  qui est encore sur la sellette.
C’est, sans surprise, l’élevage qui est encore sur la sellette.

Principal secteur incriminé : l’agriculture et en particulier l’élevage, « responsable de 81 % des apports d’azote agricole dans les systèmes aquatiques et de 87 % des émissions d’ammoniac de l’agriculture dans l’atmosphère ».

Au cours de la période 2016-2019, 14,1 % des stations d’eaux souterraines dépassaient encore en moyenne annuelle les 50mg de nitrates par litre, une situation comparable à la période précédente au cours de laquelle 13,2 % des stations dépassaient ce seuil de 50mg/L.

« Les fruits mûrs ont déjà été cueillis et des mesures plus ambitieuses sont donc maintenant nécessaires pour améliorer » la situation, analyse la commission, qui compte sur le Pacte Vert pour « accélérer les mesures afin de parvenir à une agriculture durable ».

Certains États membres sont particulièrement visés : la Belgique, la Tchéquie, le Danemark, l’Allemagne, la Finlande, la Hongrie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne et l’Espagne. Ces pays doivent, selon la commission, prendre d’urgence des mesures supplémentaires pour atteindre les objectifs de la directive.

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