Le Big Jump est organisé depuis 2005 en Belgique. L’événement se déroule simultanément dans une cinquantaine de lieux à travers toute l’Europe.
Les participants au Big Jump militent pour la qualité de l’eau mais également pour améliorer l’état du lit des rivières et de leurs berges et ainsi protéger la faune et la flore.
Une directive-cadre européenne sur l’eau, adoptée en 2000, avait fixé l’objectif d’un «bon état écologique» pour toutes les eaux (côtières, intérieures et souterraines) à l’horizon 2015. «Mais en raison du retard de certains pays, l’échéance a été reportée à 2021», explique Clément Magos, de l’association GoodPlanet Belgium, qui coordonne l’événement. En Belgique, «les pouvoirs publics consentent à d’importants efforts pour améliorer la qualité de l’eau. On l’a vu récemment avec la hausse de son prix, qui s’explique par les importants investissements réalisés en matière d’épuration. C’est un mal nécessaire», estime Clément Magos.
Cette année, une quinzaine de sites en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles participent au Big Jump pour «célébrer les avancées réalisées et identifier les difficultés qui doivent encore être surmontées jusqu’à ce que l’objectif de la directive européenne soit atteint à 100%», souligne GoodPlanet. C’est le cas notamment de la Lesse aux Grottes de Han et de la Meuse à Wépion (Namur), du canal Bruxelles-Charleroi à hauteur d’Anderlecht (Bruxelles) ou encore de la Rulles à Habay-la-vieille (Luxembourg). L’an dernier, un millier de personnes avaient fait le «grand saut» en Belgique.
(Belga)