Ces deux cultures sont installées sous serre maraîchère et permettent une alternative à la tomate en été.
Les champignons causant l’oïdium et les acariens qui se développent sur les feuilles des cucurbitacées sont favorisés par de hautes températures et une faible humidité relative.
Des plantes bien alimentées en eau supportent mieux les attaques des acariens et régénèrent mieux de nouvelles feuilles.
Le suivi de la culture
Les arrosages du concombre et du melon sont menés à des rythmes différents de ceux requis pour la tomate. Leur enracinement est plutôt superficiel alors que celui de la tomate est puissant et descend profondément dans le sol.
La conduite est menée sur une tige pour les plants francs et sur deux tiges pour les plants greffés sur variétés fortes.
L’oïdium : agir dès les premiers symptômes !
Nous rencontrons néanmoins des signes plus ou moins marqués de présence d’oïdium sur le feuillage avec des conséquences ultérieures sur les fruits (déformations).
Nous savons que relever l’humidité relative dans la serre favorise l’oïdium dû à Sphaerotheca fuliginea, alors que les formes dues à Golovinomyces cichoracearum (anciennement Erisiphe) sont moins sensibles à ce facteur. Golovinomyces est la plus fréquente dans nos conditions de culture Il faut une observation au laboratoire pour distinguer ces deux espèces.
Il est intéressant d’envisager une protection fongicide dès les premiers symptômes, avec un des produits homologués pour cet usage, en bio et en conventionnel (voir www.fytoweb.be).
Notons que le soufre est toléré dans des cahiers de charge bio, il s’emploie de préférence quand la température est inférieure à 35ºC.
Les acariens : la prévention !
Nous trouvons souvent des notes techniques recommandant de bassiner le feuillage pour réduire l’extension des populations d’acariens phytophages. Mais la lutte commence par une bonne élimination des déchets de culture en automne, un bon nettoyage des parois, piquets, supports en fin de saison et une surveillance des plants qui entrent dans la serre au printemps.
Il est possible d’apporter des acariens prédateurs qui jouent efficacement le rôle d’auxiliaires. Il existe aussi des produits homologués en culture conventionnelle.