
« Il y avait tellement de pluie que tout le monde a été classé premier ex aequo ».
Cependant, nous pouvons parier que ce n’est que partie remise, au vu de l’enthousiasme de la petite tribu. Des enfants qui, d’ailleurs, ont réussi à redonner à leur père l’envie de remonter sur les rings. « Nous avons repris les concours il y a une petite dizaine d’années, et ils y ont pris goût. En 2018, au régional de Libramont, nous avions remporté le titre de champion avec un taureau et notre génisse avait été élue superchampionne de la journée. L’année suivante, nous avions encore gagné le titre de superchampionne avec une vache », se remémore Pierre Dambly.
Pour cette famille, outre la compétition, ces journées sont des moments de détente, et l’opportunité de situer leurs bêtes par rapport à celles des autres élevages. Au fil du temps, ces agriculteurs ont ainsi constaté une augmentation de la qualité des animaux présentés.
« Celle-ci est supérieure d’année en année, avec des bêtes toujours plus impressionnantes. Un travail est réalisé au niveau de la génétique, et d’autres avancées vont encore être faites dans ce sens, comme la sélection génomique », poursuit l’agriculteur dont l’exploitation fait partie des fermes pilotes pour un projet soutenu notamment par Inovéo, visant à permettre l’implantation de cette technologie. « Tous nos veaux sont suivis dès la naissance par l’Awé. Ils enregistrent toutes les données des animaux », indique l’éleveur. Il assure, d’ailleurs, qu’une de ses meilleures vaches reproductrices est celle avec les meilleurs index génomiques.
