Taxer les antibiotiques vétérinaires permettrait d’en réduire l’usage dans l’élevage
Une récente étude réalisée par une équipe de chercheurs issus de plusieurs institutions, dont l’Université Libre de Bruxelles (ULB), révèle que la taxation des antibiotiques utilisés en production animale permettrait d’en réduire sensiblement l’usage dans les élevages et filières viandes. Une telle mesure aurait même des effets comparables à l’adoption de législations plus contraignantes, lesquelles sont toutefois plus difficiles à mettre en œuvre. Les résultats de l’étude - dirigée par un ancien bioingénieur de l’ULB, Thomas Van Boeckel, actuellement en PostDoc à l’ETH Zürich- sont publiés dans la revue Science.

Pratiquement, l’étude intitulée «Reducing global antimicrobial use in food animals» a évalué l’effet potentiel de différentes politiques de régulation ou de taxes visant à réduire l’utilisation future d’antibiotiques en production animale à l’horizon 2030. Trois options ont été passées en revue, à savoir la réduction de notre consommation, l’adoption de législations plus contraignantes et la taxation des antibiotiques.
De cette évaluation, il est notamment ressorti que la taxation des antibiotiques utilisés en production animale permettrait d’avoir...
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