« Doubler les rendements et intégrer la pomme de terre dans le régime alimentaire chinois comme une denrée de base sont les deux principaux objectifs de la politique dédiée à la pomme de terre lancée en 2015 », rappellent les auteurs de l’étude.
Sans changement dans la demande, la croissance des besoins alimentaires en Chine devrait entraîner à l’horizon 2030 une augmentation de 20 % des gaz à effet de serre des grandes cultures par rapport à 2015.
Le secteur atteindrait 700 Mt de CO2, soit huit fois l’équivalent de toutes les émissions agricoles françaises, avec le maïs et le riz pesant respectivement 34 % et 31 % du total.
Alors que le riz émet beaucoup de méthane, la pomme de terre, peu mécanisée dans le pays, permettrait de diminuer ces projections, grâce à des émissions estimées à 0,25 g de CO2 équivalent par calorie. « Une résistance potentielle peut être attendue chez les consommateurs en raison de l’importance de la culture du riz en Chine », notent les auteurs.