- Fédération des Chasseurs au Grand Gibier de Belgique (FCGGB) ;
- Fédération Wallonne de l'Agriculture (FWA) ;
- Union nationale des Agrobiologistes belges (UNAB) ;
- Département de la Nature et des Forêts (DNF) ;
- Fourrages Mieux asbl.
Les prix TVAC ci-après ont été acceptés par toutes les parties, et ce pour la période allant du 1er septembre 2022 au 28 février 2023.
Notons qu’il est envisageable qu’un arrangement passe, non pas par une indemnisation financière, mais par un échange équivalent de culture (mise à disposition d’une culture de remplacement par la personne devant répondre du dommage).
Service public de Wallonie
Le maïs souffre de la sécheresse quasiment depuis les semis.
Les rendements seront inférieurs à ceux d'une année normale et bien inférieurs à ceux de 2021.
Il y a beaucoup de disparités selon les régions, les dates de semis et même au sein d'une même parcelle.
Les épis sont parfois absents sur certaines parcelles. Sur les parcelles n'ayant pas trop souffert de la sécheresse, les épis sont plus petits et plus ou moins correctement remplis. La présence de bouchons (partie au sommet de l'épi où les grains ne sont pas remplis ou avortés) n'est pas rare.
Le gabarit des plantes est plus petit que l'année passée avec des tiges plus fines également.
Les récoltes ont débuté fin août/début septembre avec plus d'un mois d'avance. On est dans la même situation qu'en 2018.
Pour cette campagne 2022, dans le cadre des dégâts de gibier, le prix du maïs ensilage a été fixé à 200 €/tMS. Il est important de préciser que ce prix est valable uniquement pour les maïs « corrects », c’est-à-dire ceux qui ont une hauteur supérieure à 3 mètres et surtout dont les carottes ont été correctement fécondées et font minimum 250 grammes en moyenne. Il n’y a en effet pas que le rendement qui compte, il y a aussi la qualité du fourrage. La valeur financière d’un maïs qui « ne ressemble à rien » (1 mètre de haut, pas ou peu d’épis/de grains fécondés) n’est pas de 200 €/tMS mais plutôt de l’ordre de 100 €/tMS. Cela étant, les parcelles présentant pas ou peu d’épis devraient être relativement épargnées par les animaux. Et bien évidemment, il existe toutes les situations intermédiaires ; il a été très compliqué de fixer un prix en cette année hors norme.