A l’élevage de Spy: le transfert embryonnaire pour exploiter au mieux la génétique de ses championnes

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L’herbe n’est pas plus verte en France qu’en Belgique… Du moins, c’est qu’il ressort de l’histoire de Jean-Charles et Didier Blanckaert. Si leurs grands-parents, originaires de Wallonie, ont pu y développer leurs activités, la situation actuelle est plus compliquée pour les deux frères. Les prix actuels, notamment du lait, impacte la rentabilité de leur exploitation.
En ce début de printemps, le Comité du Lait a publié le rapport de ses activités menées en 2019. Parmi les nombreux renseignements qui y figurent, on apprend que les éleveurs laitiers wallons, fidèles à eux-mêmes, ont fait un travail remarquable. En effet, la hausse de la production ne se fait pas aux dépens de la qualité. Pour preuve : par rapport à 2018, le pourcentage de producteurs n’ayant obtenu aucun point de pénalisation est en hausse.
Le 28 avril, la Commission européenne a annoncé la finalisation des négociations du nouveau traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mexique. Parmi les secteurs directement concernés par cette ouverture des marchés, on retrouve l’agriculture. Ce que déplore la Fugea : « L’importation de viande bovine et la concurrence déloyale imposées à nos éleveurs continuent, au risque d’anéantir notre filière ».
Les producteurs et productrices de lait européens de l’European Milk Board (EMB) estiment que le stockage privé n’est pas une bonne solution s’il n’y a pas de réduction volontaire de la production à l’échelle européenne
Le secteur laitier est particulièrement touché par la crise actuelle et la situation économique des fermes laitières est fragilisée. La Commission européenne a annoncé le 22 avril différentes mesures pour soutenir cette filière (et d’autres secteurs). La Fugea regrette qu’aucune mesure spécifique de réduction de la production pour le marché laitier n’ait été annoncée.
Ann et Joeri forment un couple d’agriculteurs passionnés. À la tête d’un élevage Blanc-Bleu Belge et d’un atelier de découpe, ils accordent une attention particulière au bien-être de leur cheptel mais aussi à la qualité de la viande qu’ils produisent et vendent. Une double casquette qu’ils ont récemment fait découvrir au grand public, à l’occasion de plusieurs journées portes ouvertes.
Les manchons sont sans aucun doute l’une des pièces les plus importantes d’une installation de traite. Ceux-ci sont plusieurs fois par jour en contact direct avec les trayons. La présence de défauts peut rapidement conduire à de mauvaises conditions des traites et induire des problèmes aux mamelles. Il est donc primordial de les remplacer à temps! Toutefois cette étape peut s’avérer problématique. Des modèles spéciaux sont de plus en plus utilisés, comme les triangulaires ou à ventilation par le haut, des modèles non spécifiques à une marque peuvent être placés. En soi, cela ne pose aucun problème, à condition de respecter certaines règles.
Comme la demande en lait et produits laitiers s’est effondrée en raison de la crise du coronavirus, les volumes produits ne peuvent plus être absorbés. C’est pourquoi l’European Milk Board (EMB), suivi par de nombreux producteurs laitiers et syndicats européens, réclame la mise en œuvre immédiate d’un programme de réduction volontaire de la production.
L’ensemble des conventions relatives à la reprise des installations de l’abattoir et du marché couvert ont été signées, ce 9 avril, tant par les repreneurs, Charlotte et Jan Swaegers, que par la Curatelle de la faillite de Qualibeef (ex-Veviba), Idelux Développement et Idelux Finances.
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