Que comprendre de l’évolution chiffrée de la filière ces dix dernières années?

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Voir l'offre d'abonnementLe Centre wallon de recherches agronomiques (Cra-w) lance une deuxième enquête à destination des éleveurs de bovins laitiers dans le cadre du projet Effort. Celui-ci vise à étudier l’utilisation d’outils d’aide à la décision en vue d’améliorer la qualité et la valorisation des fourrages.
En 2018, le secteur laitier a pris l’engagement d’imposer l’enregistrement des antibiotiques pour les bovins laitiers via le cahier de charges QFL. Cela a permis d’éditer les premiers rapports de benchmarking pour les producteurs laitiers en 2020. En les analysant avec leur vétérinaire, les éleveurs peuvent mieux comprendre l’utilisation des antibiotiques enregistrés pour leur exploitation.
Jan Cobbaert est un homme de chiffres. Sa philosophie est relativement simple et se décompose en deux piliers. D’une part, automatiser ce qui peut l’être – sans en faire trop ! –, ce qui permet de faciliter le travail tout en réalisant certaines économies. D’autre part, ne pas hésiter à faire appel à un entrepreneur si cela permet d’accroître la rentabilité de son exploitation.
En période hivernale, le confinement et la promiscuité à l’étable engendrent souvent de nombreuses pathologies respiratoires parmi les bovins de tout âge. Leur prévention nécessite la mise en place de mesures de biosécurité et leur traitement un diagnostic vétérinaire, au besoin étayé par des résultats du laboratoire.
Après plus de 10 années de lutte collective, éleveurs, vétérinaires et associations ont réussi à faire reculer de manière significative l’IBR.
La production laitière dans les principaux bassins exportateurs est apparue contrastée fin 2020. Si elle a poursuivi sa croissance aux États-Unis et en Argentine, elle a marqué le pas en Océanie.
Si l’élevage bovin wallon fait face à un tournant de son histoire, son avenir reste incertain. Aujourd’hui, se profile une sorte de nouvelle révolution pour le secteur qui doit faire face à des choix aux conséquences économiques, sociales et environnementales importantes : poursuivre le modèle hyper-productiviste en s’engageant dans la révolution technologique actuelle, prendre la direction de l’agroécologie ou conserver une compétitivité à l’international tout en renforçant l’ancrage local ?
Le projet Interreg Protecow, qui vise à améliorer la rentabilité des exploitations laitières grâce à une meilleure efficacité alimentaire, a pris fin en décembre dernier. Il a permis l’échange de connaissances et d’expériences entre 5 partenaires et 18 producteurs laitiers situés de part et d’autre de la frontière franco-belge.
Si le secteur belge de l’abattage a connu une année 2020 meilleure que 2019, la crise sanitaire que nous connaissons actuellement a eu, sans conteste, une influence sur le nombre d’animaux abattus et leurs poids. Ainsi, selon les chiffres de Statbel, l’Office belge des statistiques, les abattages de porcs sont en hausse malgré des prix en berne. Côté bovins, la situation varie selon que l’on s’intéresse aux veaux, vaches ou taureaux.
En avril 2021, l’Union Européenne rassemblera en une seule législation, soit la Loi de Santé Animale (LSA), toutes les réglementations liées à la traçabilité animale et aux garanties sanitaires, dont la lutte contre l’IBR.
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