Quelques jours plus tard, les autorités dominicaines annonçaient que le bilan s’établissait à 37 cas (sur 389 échantillons envoyés aux États-Unis pour analyse).
Présente dans 11 provinces du pays (sur un total de 32), la maladie toucherait « des milliers de porcs, principalement dans des élevages familiaux », indique la plateforme française ESA (épidémiosurveillance en santé animale) dans son bulletin hebdomadaire. « Aucune hypothèse n’est avancée à ce stade sur l’origine de l’introduction du virus », précise la plateforme ESA.
Ces cas de PPA sont les premiers en Amérique depuis près de 40 ans : la maladie y avait été éradiquée en 1982.
Située à 1000 km des côtes états-uniennes et à 1150 km de la Guadeloupe, la République dominicaine compte quelque deux millions de porcs. D’après l’AFP, la FAO a prévenu qu’il y a « un grand risque que la maladie se propage progressivement au reste de l’Amérique latine et des Caraïbes » dans un communiqué publié depuis son siège régional, à Santiago du Chili.
Les États-Unis, troisième producteur mondial de porcs, ont renforcé les contrôles des vols en provenance de la République dominicaine ; ils interdisaient déjà les importations dominicaines de porc en raison de la peste porcine classique.