
Ces prélèvements sont pourtant indispensables pour maintenir un équilibre agro-sylvo-cynégétique satisfaisant permettant de régénérer la forêt, de limiter les dégâts à la biodiversité et à l’agriculture et de prévenir des risques sanitaires au niveau des élevages.
Plusieurs facteurs viennent encore renforcer cette année la nécessité de réguler le grand gibier. Premièrement, la réduction des populations de sangliers doit obligatoirement se poursuivre dans le contexte européen de la lutte contre la peste porcine africaine. Il est également nécessaire de reboiser de vastes zones dévastées suite à la crise des scolytes, avec des espèces qui sont mieux adaptées au réchauffement climatique mais qui sont aussi souvent plus sensibles à la dent du gibier. Enfin, la glandée exceptionnelle de cet automne entraînera l’année prochaine une reproduction très importante chez les sangliers.
