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Obéir et se taire

« On zè dol sôrtt’ dè djîns qui rotan è qui kloujan leu djînv’ ! ». (On est de la sorte des gens qui marchent et qui ferment leur bouche). En d’autres termes, nous sommes de la race des gens qui obéissent et se taisent. Au cours de mon enfance, j’ai souvent entendu cette expression en patois wallon. Ainsi parlaient nos parents quand ils étaient opposés à un pouvoir supérieur -notable, instituteur, curé, administration…- et ne pouvaient faire entendre leur voix. Avec fatalisme, ils décrivaient ainsi le destin des gens de la terre, soumis à tous ceux-là qui nous prennent pour leurs chiens, auxquels on jette des os de temps à autre pour mieux se les attacher.

Ils n’iront plus au bois

En chaque vieil Ardennais sommeille un bûcheron, un homme des bois ! Je suis né un pied dans ma prairie, l’autre dans la forêt, et celle-ci exerce toujours sur moi un puissant attrait. Pas étonnant dès lors d’avoir choisi d’habiter un lieu très arboré, une ferme incrustée en bordure d’un massif forestier, aux multiples kilomètres de lisières…

Le choix des lecteurs

Assurancetourix

La vie d’agriculteur n’est pas de tout repos, je ne vous apprends rien… Nous vivons et travaillons en contact direct avec la nature, et celle-ci s’amuse régulièrement à nous jouer des tours pendables, comme un chat avec la souris qu’il tient entre ses griffes. Ainsi, question météo, nous avons droit de plus en plus souvent à des sécheresses estivales ; puis des pluies diluviennes au moment des récoltes ou des semis ; quand ce ne sont pas des tempêtes ou des orages dévastateurs ; des périodes de gel pile poil au moment de la floraison ; etc, etc.

Marchands de peurs et marchands de leurres

En toute sincérité, je le croyais innocent et convenu, mais assez curieusement, mon petit article « Un métier aux mille dangers » m’a valu plusieurs réactions, polarisées en deux tendances, l’une à l’antipode de l’autre. Certains messages abondaient dans mon sens, tandis que d’autres déploraient mes propos de manière cinglante. L’expression « marchand de peurs » est revenue plusieurs fois, notamment dans une réponse publiée dans le dernier Sillon Belge de 2023. Je vous remercie infiniment pour toutes vos réactions positives ou négatives, lesquelles stimulent mes réflexions intérieures et fournissent du carburant (renouvelable) à mon moteur…

L’air du temps, l’air de rien

L’An Nouveau est arrivé ! Il s’est ouvert à nous comme un coffret-découverte de sachets de tisanes, où diverses fleurs et épices sont proposées : cannelle, vanille, verveine, tilleul, camomille, thé, etc. À nous de picorer parmi un large éventail de fragrances, au jour le jour ! 

Se responsabiliser et rendre le risque acceptable

Suite à la Voix de la Terre de Marc Assin publiée dans Le Sillon Belge du 7 décembre dernier sous le titre « Un métier aux mille dangers », je voudrais rappeler que nous, agriculteurs belges, évoluons dans un pays où l’agréation et l’utilisation de PPP doivent répondre à une législation des plus strictes au monde. Nous y arrivons grâce aux énormes investissements et aux importants efforts des firmes et des agriculteurs, notamment.