Elevage

La production laitière de la Flandre est plus respectueuse du climat que dans d’autres pays européens, affirme l’Institut flamand de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’alimentation (Ilvo).

Moins de quatre consommateurs belges francophones sur 10 (39 %) choisissent des produits laitiers wallons, ce qui constitue une baisse significative par rapport à 2019 (53 %), ressort-il du dernier baromètre de consommation du lait et des produits laitiers de l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (Apaq-W). Près d’un consommateur sur deux (46 %) ne sait en outre pas si les produits laitiers qu’il consomme sont wallons.

Produire la meilleure viande possible en Belgique, avec un approvisionnement continu et une qualité constante : voilà l’idée d’Arnaud Vandenbogaerde et de Ludovic Ghyselen lorsqu’ils ont cofondé Angus Grand Cru. Maintenant que leur projet a mûri, ils n’arrivent déjà plus à répondre à la demande.

L’édition 2023 se prépare dans un contexte toujours marqué par la hausse des charges liées à l’énergie, par la question du renouvellement des générations, par une situation de cours des produits agricoles à des niveaux inédits, et par les changements climatiques. Cet événement sera plus que jamais le lieu pour s’informer, échanger et trouver de nouvelles synergies pour pérenniser le secteur de l’élevage.

En 2016, après plus de deux décennies d’élevage laitier, Christian Verdin, de Werbomont, s’est résigné à arrêter la traite pour faire le choix de l’allaitant. Pourtant engagé dans la défense de son métier, l’éleveur a su aller à contre-courant pour plus de sérénité dans son travail. Retour sur le parcours d’un éleveur bien connu de la région herbagère.

La renommée de l’école des jeunes éleveurs de la foire agricole de Battice-Herve n’est plus à faire. L’an dernier, elle fêtait son 20ème anniversaire. Et pour cette 21ème édition, cette école s’ouvre aux BBB. Seize jeunes amateurs de BBB venant de toute la Wallonie prendront part à cette organisation bien rôdée, aux côtés des adeptes de la Holstein.

La Finlande, premier producteur européen de fourrure de renard, a commencé l’abattage de 120.000 renards et visons pour endiguer une épidémie de grippe aviaire qui a frappé les élevages d’animaux à fourrure, ont annoncé mercredi les autorités.

Le temps s’étire sur le plateau, on regarde presque se mélanger les saisons, un peu d’automne sur l’été, comme une tache sur une pomme. Battice, sa foire, revient pour la 33ème fois, au croisement de la moiteur de l’air essoufflé par la chaleur passée et de la clarté d’une feuille d’arbre traversée par la lumière du soleil. Synonyme d’une source d’avenir. Comme l’est l’agriculture.

L’agriculture et l’alimentation, devenues pérennes sur le Vieux Continent depuis 60 ans, se situent à un tournant civilisationnel. Le budget de la dernière Pac, le plus bas de l’histoire européenne commune, les récentes tensions au niveau géopolitique et le spectre du changement climatique font en effet planer doutes et incertitudes sur notre avenir. Et s’il se dessinait une nouvelle révolution agraire ?

La crise sanitaire et le conflit russo-ukrainien nous ont fait prendre conscience de l’importance d’assurer notre souveraineté alimentaire. Or, l’Europe ne semble pas faire de l’agriculture une de ses priorités. Un constat inquiétant vu le rôle essentiel que jouent les agriculteurs et éleveurs en matière d’économie (emplois, indépendance vis-à-vis d’autres puissances mondiales…), d’alimentation (européenne mais aussi internationale) et d’environnement (préservation des prairies…).