Le prix des pommes de terre atteint un record, le paquet de frites pourrait être plus cher

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Voir l'offre d'abonnementComme chaque année, le Carah vous explique les grands principes de fertilisation en pommes de terre, afin de garantir un bon démarrage de la culture et surtout d’optimiser au maximum les rendements attendus.
Il n’y a rien de plus belge que les frites. Malgré de nombreux défis, le secteur connaît une belle croissance. Les nouveaux chiffres de production et d’exportation pour 2023 le prouvent. Christophe Vermeulen, CEO de Belgapom, l’association du commerce et de la transformation des pommes de terre en Belgique, entrevoit un bel avenir. « Pour ce faire, une bonne entente entre les producteurs et les transformateurs est plus importante que jamais, car nous sommes confrontés aux mêmes défis. »
L’essor de la transformation de pommes de terre dans le Nord-Ouest européen se poursuit avec la construction récente ou annoncée à moyen terme de 3 nouveaux sites d’activités dans les Hauts-de-France.
Ces investissements importants succèdent à une extension régulière de la capacité des usines à frites en Belgique, Pays-Bas, France et Allemagne, au cœur de la région privilégiée d’approvisionnement que représente la « zone NEPG ».
Pour produire des frites il faut… des pommes de terre, et pour produire des pommes de terre il faut… du plant. La Filière wallonne de la Pomme de Terre asbl propose d’en débattre lors de son Assemblée générale ordinaire du 11 mars à Houtain-Le-Val.
Barbara Kanders de la Chambre d’agriculture de Rhénanie du Nord - Westphalie(Landwirtschaftskammer (LWK) NRW) a diffusé récemment des tableaux afin d’aider les patatiers à déterminer le plant dont ils auront besoin cette année. Le plant sera suffisamment cher que pour devoir calculer au plus près ses besoins.
L’évaluation des stocks en cours de commercialisation reste un élément de première importance pour appréhender l’évolution des marchés. Pour la 27e année consécutive, une enquête est menée par la Fiwap, le Carah et Inagro/PCA auprès de 223 producteurs belges de pomme de terre.
L’approvisionnement en plants pour la culture 2024 s’annonce compliqué. Par rapport à 2022, les surfaces de multiplication se sont réduites de 7 % pour les 5 principaux pays producteurs de plants dans l’Union Européenne (Pays-Bas, France, Allemagne, Danemark et Belgique).
Au cours de la saison 2023, les producteurs de pommes de terre ont été confrontés à des conditions climatiques difficiles, à une forte pression des maladies et à une augmentation des coûts. Le NEPG estime qu’environ 11.000 hectares de pommes de terre sont définitivement irrécupérables et qu’un minimum de 650.000 tonnes ont été perdues (dans les champs ou après la récolte). En raison d’une offre réduite de plants, le début de la nouvelle saison de culture 2024 présente déjà de grands défis.
Au printemps le NEPG et la Fiwap ont alerté les patatiers sur le fait que les surfaces en plants étaient en baisse, et que la disponibilité en variétés principales et dans les différents calibres serait réduite.
Pour la 5e année consécutive, le groupe de travail belgo-français « pommes de terre robustes » diffuse la nouvelle liste de pommes de terre (bio) robustes. Il y a 3 nouvelles entrées dans la liste 2024.
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