Colza d’hiver: gare aux limaces!

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Voir l'offre d'abonnementLa recherche de l’autonomie fourragère passe par la diversification des moyens de production des fourrages. La valorisation des périodes d’interculture est l’une des clés de cette diversification. L’UCLouvain a mené des essais sur 29 mélanges de Cipan depuis 2019 afin d’évaluer leur potentielle valorisation fourragère.
Les prélèvements se poursuivent dans les parcelles de Fontane, montrant toujours de grandes disparités en matière de rendement. Fort heureusement, le PSE et le calibre progressent, mais reste en-deçà des moyennes pluriannuelles.
Les plantes de la famille des cucurbitacées peuvent être atteintes par l’oïdium. Les premiers signes sont l’apparition de petites zones pâlissantes sur le feuillage. Après quelques jours, celles-ci s’étendent et finissent par recouvrir de blanc toute la surface, avec un aspect poussiéreux. La maladie affecte aussi bien la face supérieure qu’inférieure des feuilles. La photosynthèse est alors fortement ralentie, ce qui impacte considérablement la production.
L’évolution des maladies foliaires cette semaine est dans la lignée des observations réalisées ces dernières semaines, constate l’Irbab dans son message du 22 août.
La moisson étant terminée avant mi-août, les semis de colza d’hiver peuvent être envisagés. Avec l’avantage que cette culture piège à nitrates peut être implantée après une céréale – et profitera de l’azote qui n’a pas été exporté en raison des faibles rendements de cette année – ou une autre culture déjà récoltée (pois de conserverie ou autre légume). De plus, par son implantation précoce, elle permet d’éviter l’érosion du sol lors des orages de plus en plus fréquents. Enfin, elle permet d’activer l’éco-régime « couverture longue du sol ».
En colza d’hiver, la météo a, sans conteste, jouer les trouble-fêtes tout au long de la saison écoulée. Si la douceur automnale a permis à la culture de bien se développer, les pluies et le manque de luminosité ont largement impacté la fécondation, le remplissage des graines, les récoltes… Ce qui se traduit par des rendements inférieurs aux attentes.
Si de nombreuses études menées en Wallonie portent sur l’évaluation de l’exposition de la population générale aux pesticides, aucune n’a permis de recueillir de données précises concernant les agriculteurs. Pour y remédier, l’institut scientifique de service public (ISSeP) a lancé un biomonitoring.
Par rapport à l’année dernière, la redevance enregistre une croissance de 0,23 %.
Chaussé de ses bottes, Jos Piffet arpente les champs depuis plus de 40 ans déjà. C’est là qu’il s’inspire inlassablement de la pratique du terrain pour améliorer l’ensemble des filières betterave et chicorée. Car il se définit comme un bâtisseur, et non un démolisseur.
Suite à une pluviométrie importante en ce début d’année, les fermes ont accumulé d’importantes quantités de matière organique. Si une partie peut être épandue une fois les moissons terminées, que faire des surplus ? Échanger les engrais de ferme avec d’autres agriculteurs est une piste.
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