Accueil Voix de la terre

Voix de la terre

Voix de la terre

Mort aux vaches!

Voix de la terre Très humide puis soudainement très sec, le printemps frisquet de cette année ne refroidit en rien les ardeurs des « anti-boeufs », ceux qui crient « Mort aux vaches ! » quand il s’agit de désigner les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, tandis qu’eux-mêmes roulent en bagnole et prennent l’avion sans faire le moindre effort de sobriété. Le rôle du baudet semble définitivement avoir été assigné aux agriculteurs, dans la vaste pantomime des animaux malades de la peste climatique. Haro ! Haro ! Ne serait-il pas temps d’allumer un contre-feu pour éteindre l’incendie qui nous consume ?
L'info en continu Voir toute l’actualité en continu >

Abonnez-vous

Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles

Voir l'offre d'abonnement

T’étais passé où?

Amis agriculteurs, vous avez déjà vécu ce genre d’expérience, fatalement. Un jour ou l’autre, c’est arrivé près de chez vous, chez des connaissances, à la salle du village ou dans la famille, à l’occasion d’une fête, d’une journée spéciale : communion, mariage, baptême, enterrement, Nouvel-An, kermesse, anniversaire…

ABS, ACS, même combat!

La mode est aux acronymes. Pour le commun des mortels, ABS rappelle le système d’assistance au freinage des voitures. Pour les agriculteurs flamands, c’est l’Algemeen Boeren Syndicaat. Pour les wallons, c’est tout simplement l’Activité Biologique du Sol.

La divine comédie des experts agricoles

Ils sont bien plus intelligents que nous, nous surpassent en connaissances et compétences, nous expliquent sans relâche ce que nous devons faire ou pas, instaurent des normes à respecter, nous contrôlent et nous conseillent, en nous faisant bien comprendre combien nous sommes ignorants des théories astucieuses et géniales qu’ils ont mises au point pour notre « bien » et celui de la société…

Nouvelle PAC: que vais-je faire?

« Et maintenant, que vais-je faire ? », comme disait la chanson… Au sortir d’une réunion concernant la nouvelle PAC, telle est la question que je me pose. Entre les BCAE et les MAEC, les éco-régimes… j’en suis à NPRC (ne plus rien comprendre).

Plan Érosion: le nouveau cochon payeur est...

Les agriculteurs réagissent depuis quelques jours à la réception des codes d’accès au fameux décret « érosion ». Nombre d’entre eux se demandent avec justesse comment pouvoir encore implanter des cultures de printemps sans prendre le risque de perdre des primes PAC.

Le choix des lecteurs

D’une conférence-débat à une autre: le grand écart!

Le 9 mars eut lieu dans l’entité des Bons Villers, une conférence organisée par l’administration communale ; comme il se doit, le médiateur était le bourgmestre (Mr Perin) ; si d’aucuns auraient pu craindre une orientation particulière de sa part, il n’en fut rien et ses interventions furent parcimonieuses et équilibrées… soit le rôle du parfait médiateur.

Cultivons notre jardin

« Tibitibib ! ». Message de Charlotte sur WhatsApp, mardi dernier. Elle nous envoie une photo de la manifestation agricole à Namur, et joint cette légende : « Bin voyons ! Le syndicat lève une armada de tracteurs contre le « plan anti-érosion », mais ne lèverait pas son petit doigt pour descendre dans la rue dénoncer nos pensions ridicules de conjointes-aidantes, et défendre notre « plan empli d’émotions » ! Les agricul.trices.tristes comptent moins que la perte de quelques ares. »(Sic)

Quand le bâti devient bâtisses

À l’évocation de « friche industrielle », nous apparaît l’image d’usines abandonnées, de cheminées cyclopéennes, de terrains vagues envahis de ferrailles, embroussaillés et tristes à pleurer. Cette impression de « déjà-vu » m’est venue à l’esprit en longeant les grandes étables abandonnées d’une ferme vidée de ses animaux depuis quelques années seulement. Genêts, jeunes frênes et saules ont déjà colonisé les recoins de la fumière et les abords des silos-couloirs. Des barrières pendent sur leurs gonds et les toitures en fibres-ciment sont constellées de trous, de çà de là. Traînent encore une brouette rouillée et une débouseuse toute déglinguée, des piles de pneus, des monceaux de vieux piquets… Pour le reste, avec un peu d’imagination, on pourrait encore apercevoir le fantôme du fermier au volant d’un gros chargeur articulé, accompagné de son chien, occupé à désiler ou à transporter un ballot de paille.

Nos amis à quatre pattes

Je suis vraiment reconnaissante envers Marc Assin pour la teneur de sa Voix de la Terre publiée dans Le Sillon Belge du 9 mars. Il rendait justice – si l’on peut dire – à nos animaux domestiques pour ce qu’ils nous dispensent.